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01/08/2016

A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ

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 A L'AFFUT DE LA VÉRITÉ


Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.
 
Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes.

La main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.

Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.


P. MILIQUE

22/07/2016

DELIT DE FEMMES

 

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(Si vous avez eu la belle idée d'écouter l'intense  mis en musique par Valhère, concentré d'intense que j'ai partagé avec vous il y a peu, peut-être aurez-vous la curiosité de lire ce que je lui ai écrit pour lui exprimer ma perception de ses magnifiques mots.)

http://valhere.blogspot.com/ 

 

 

DÉLIT DE FEMMES

 

Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.

C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame

Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.

Il se sait un peu usurpateur

Et de ce fait n'est pas fier de son délit.

Mais enfin...

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.

Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse

De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.

Baisers voraces et terriblement charnels.

De là naît la musique lumineuse de jours à venir

Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.

 

L'homme s'était fondu à sa Dame.

Après avoir humé une dernière fois

Le parfum unique exhalé des corps repus,

Il consent à revenir auprès de celle

Qui aura passer la nuit sans lui.

La porte s'est fermée, étouffant ainsi

Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.

Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,

Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.

Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente

D'autres routes de braises où s'incendient les sens.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.

Il le fait doucement, avec précaution.

Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent

Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.

Cependant l'homme, dans sa faiblesse,

Ne résiste pas aux remords qui pointent.

 

Au sortir de la nuit trop blanche,

Le regard incertain confirme l'aube blafarde.

Et il comprend soudain, avec netteté,

Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.

 

Il n'est pas fier de son délit,

Car il se sait misérable imposteur.

Il s'allonge auprès de la femme,

La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.

Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,

Il vient de trouver une place encore chaude

Auprès de la maîtresse d'un autre

Qui, dans la fusion des corps

Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

 

P. MILIQUE

14/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
7

 

Tout comme, dans la vie courante, la vision précède l’œil, la simplicité est pré-existante par vocation.

Tranchons donc, sans réticence superfétatoire, le nœud gordien que représente l'inutile regret.

Je vous confirme qu'il n'est nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions pas plus que des promesses systématiquement trahies par d'improbables normes éthiques.

 

La simplicité, s'affirme dans la distension  amplifiée des mailles des concepts trop insuffisamment lâches.

C'est grâce à elle qu'il sera possible à chacun de s'indexer aux métamorphoses latentes.

Soyons-donc fous!

Troquons avec enthousiasme l'intelligence pour le génie.

Ne manquons pas cette fois la singulière occasion qui nous est accordée d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple pour passer le temps, non?

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
6

 

Il suffit pour chacun de substituer le calcul par la confiance.
D'admettre qu'elle ne représente rien d'incongru.

Ne pas le faire serait équivalent à faire soulever un nuage de poussière pour être sûr de ne pas voir car il est avéré que le trop de complexité est souvent autrement plus néfaste que son insuffisance!

Et puis, tout comme on peut toujours imaginer entendre ce qu'on ne voit pas, il est toujours possible d'enseigner ce qu'on n'explique pas! Seule la coordination des interprétations fournies en organisera le sens:

Il s'agit de celui-là même qui met toutes les chances du côté de la vie.

 

Ainsi, évitons d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver.

La contrainte se révélerait vite exagérément rigide.

Il se trouve que la simplicité, en la matière, à toujours cours avant d'être.

Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal concomitant, et discrédite les règles pour offrir vie à l'inexplicable né de paramètres à la source de tout.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
5

 

Il faut préciser que rien de ce qui existe ne peut être considéré comme anormal, pas plus la ville assoupie que le volcan éteint.

C'est ainsi.

Il est donc sans objet d'utiliser à tout bout de champ une loupe à explications pour en débusquer les hypothétiques mystères. 

Nous accordons au jour et la magnanimité nous indique de donner tout autant à la nuit.

En conséquence sachons étreindre, et savourer, l'extravaguante amplitude qui déambule sans turbulences, juste parce que l'on a à un moment, volontairement, mis notre sollicitude en sourdine.
En toute simplicité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
4

 

On le voit bien, la simplicité est donc tout sauf un art simple!
C'est pour cela que si l'on aspire maintenir l'autorité et à en préserver l'unité, il convient de ne pas lui attribuer de cadre trop rigide.

Le dépouillement ne se pense pas, et il n'est guère besoin de bâtir des références pour conjurer la nouveauté!
Faire une synthèse de tout cela en allant du général au particulier s'avère, de fait, rapidement non advenu.

Les retentissements perceptibles au fil du quotidien semblent en exclure toute velléité de perspective.

Il y est ainsi développé, de manière claire et précise, qu'il ne sert vraiment pas à grand chose de trop intellectualiser l'évidence.
Tout un chacun a déjà compris que le sourire de la Joconde s'obstinera toujours à échapper à l'analyse, que les moutons prendront toujours un malin plaisir à compter davantage de brins d'herbes avant de s'endormir, et que la ligne d'horizon, un peu espiègle, s'attachera à ne se  déplacer qu'avec l’œil frisé du bon sens, tandis que les marchands de sable ne seront jamais concrètement des sorciers.
Non, il n'est rien de facile vraiment.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
3

 

Il se trouve que c'est quand tout s'explique que l'on ne comprend plus rien.
Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune, je vous le concède.
Elle charrie pourtant en elle ce quelque chose de singulier et d'irrécusable.


D'un point de vue strictement pratique, il n'est cependant nul besoin d'entretenir des relations bizarres ou conflictuelles avec la tangibilité pour en arriver à  cette déroutante conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours, toujours, le mensonge ultime de la vérité.

Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives multiples.
C'est surprenant, écœurant de stéréotype peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas qu'un unique flux de sottises.
D'ailleurs, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même l'irréfutable moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, différent peut-être, la vérité soudain imposera sa flagrance.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
2

 

L'esprit doit-il se frustrer pour assouvir son besoin récurrent, quasi viscéral, d'adapter le monde à ses besoins?
A celui de s'accoutumer à toutes les complications populacières qui le rassurent?


Ces questions, ainsi posées de manière aussi abrupte, pour le moins désarçonnent.

Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, il n'en demeure pas moins qu'elles échappent à toute forme de compréhension spontanée.
Il faut dire qu'elles ne servent guère, du moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun.
Dès lors, il devient pour le moins complexe de s'extraire d'un tel labyrinthe.
Les faits sont accablants qui intercèdent pour un facile à vérifier: pour atteindre à la simplicité, il est plus efficace d'avoir d'abord  commencé par elle.
C'est bien ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple.

Et en même temps, c'est ce qui tranquillise tout un chacun: car nous le savons, tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
1

 

En préambule, il est bon d'énoncer cette évidence connue de tous: pourquoi s'attacher à compliquer ce qui pourrait être n'être que simple?
Parce que c'est autrement plus facile bien sûr!
En l’occurrence, la formule, incisive et délicieuse, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité fragilise l'esprit quand au contraire l’embrouillamini le rassérène.

Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes.
Cela fait converger les éventuelles velléités du raisonnement dans de douteuses impasses.
Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien stérilement l'existence.


De fait, à quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que tout dans la vie disperse, se disperse le plus souvent au souffle d'une émanation de simplicité qui se méconnaît?
C'est ainsi qu'à peine les secondes se sont-elles inscrites au présent, que déjà le futur impatient les efface.
Tout est dans tout voyez-vous!
C'est d'une romanesque clarté sélénite, non?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/07/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 49

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

49

 


Écrire un poème?
Mais il parlerait de quoi?
Oh, ce serait un tout petit poème,
Un tout petit poème qui parlerait de toi.

 

P. MILIQUE

05/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

3

 

Il n'est cependant pas homme à se bercer d'illusions.
Il a suffisamment de vécu pour ne pas se méprendre longtemps.
Il sait instamment que pour progresser vers sa réalisation, il ne pourra composer qu'au gré de très nébuleuses et inacceptables promesses.
Aussi, de temps à autre, s'autorise-t-il une pause douce et feutrée.

Ce sont comme des nymphes au regard qui ensorcelle.
Perpétuelle source d'étonnement proposant des parcours vertigineux dans des lieux inventés.
Les rêves ont décidément la peau dure..

Mais insoumis il est, insoumis il restera.
Obstiné et indocile.
Il pressent toutefois qu'il n'en aura jamais fini.
Qu'il lui manquera toujours la page suivante, inaccessible et revêche sans doute!

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

2


Ce n'est pas là la folle errance d'un homme qui se cherche.
Pas plus que ce ne sont des paroles jetées sur sa route par un quelconque hasard, bien au contraire ; il ne fait qu'écouter ses inquiétudes, ses interrogations, toutes nourries du fruit de ses réflexions.

Des perspectives infinies et formidablement diverses s'ouvrent à lui.
Pour ne pas risquer de passer à côté de l'essentiel, de son idéal final, il redouble d'attention: la vie fourmille de tant de drames confondants de cruauté...
Il s'exige d'être toujours en phase avec sa propre et fondamentale vérité.
Longue quête existentielle qui l'entraîne, la plupart du temps, à l'extrême limite de soi.
Voie sans issue, demi-tour interdit.
Ce qui lui offre l'occasion d'avancer à nouveau, en quelques réponses claires, sur le chemin-découverte du monde désiré tout autre que ravageur et mortifère.

En de tels cas précis, c'est lui qui détient l'intégralité des pouvoirs.
Aussi, abreuvé de vifs tourments, il a pleine légitimité pour châtier, de ses mots, tout ce qui tente de assujettir.
Et parce qu'il ruisselle dans ses veines un lourd sang de révolte, il part à l'assaut armé de sa seule écriture, furieuse et rugissante.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE